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De nombreux propriétaires veulent empêcher les locataires de bénéficier de la protection des loyers et donc de rester dans le logement à vie. Si vous souhaitez louer temporairement votre maison, un bail avec clause diplomatique peut être une solution.

Par ailleurs, il n’est pas nécessaire de se rendre à l’étranger pour utiliser la clause diplomatique. Vous pouvez donc également l’utiliser, par exemple, si vous souhaitez vivre à nouveau temporairement avec vos parents ou si vous voulez essayer de vivre ensemble, par exemple.

Le problème est que de nombreuses personnes ont loué temporairement leur bien sans clause diplomatique et veulent prolonger le loyer pour une autre période SANS étendre la protection des loyers. Si vous renouvelez un bail et s’il n’y a pas de clause diplomatique dans le bail, le locataire bénéficiera TOUJOURS d’une protection du loyer par la suite. Plus tôt, nous avons écrit cet article sur la façon dont vous pouvez résoudre ce problème de manière créative, mais attention : il s’agit d’une construction plutôt risquée qui ne vous donne PAS, en tant que propriétaire, la certitude que vous pourrez faire sortir les locataires !

Si mes locataires déménagent temporairement, puis-je prolonger leur contrat sans protection des loyers ?

La réponse à cette question est : non. Vous courez tout simplement trop de risques. Le tribunal pourrait interpréter l’introduction d’une telle « pause locative » temporaire comme un moyen de contourner la législation sur la protection des loyers. Et soyons honnêtes, dans la plupart des cas, c’est le cas.

En effet, il est possible que le tribunal considère le second contrat comme une continuation du premier contrat, rendant ainsi la clause diplomatique inapplicable. Le risque serait alors que le propriétaire ne puisse pas simplement résilier le bail et que le locataire bénéficie ainsi d’une protection du loyer.

Par conséquent, le conseil aux propriétaires est le suivant : ne le faites pas ! Il en va de même si vous faites porter le bail à un autre nom (par exemple, cette fois au nom du partenaire ou de quelqu’un d’autre). Il s’agit là de « portes tournantes » dans lesquelles il est très peu probable que les tribunaux interviennent !